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Lecteurs d'Evangile publie une infolettre chaque saison pour donner des nouvelles du site, de son élaboration, de ses projets, solliciter votre avis, présenter une sélection thématique de textes et podcasts...

Certains passages sont très datés et n'ont pas vocation à être lus trop longtemps après leur parution.


Retrouvez ici certains contenus plus intemporels publiés sur de précédentes infolettres.


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Le site :


Articles publiés dans nos infolettres en lien avec le site lui-même : sa conception, sa manière de l'utiliser, ses évolutions...



Liste des articles :

Retour sur un site en gestation


Site : modes d'usages


Article publié dans l'Infolettre #1 d'hiver (avril 2023)



Retour sur un site en gestation


Officiellement lancé juste avant Noël, le site Lecteurs d'Evangile se préparait en coulisses depuis plusieurs mois (9 ?).

 

Après l'intuition première de donner à lire et entendre en un même lieu les textes et émissions radio réalisés par l'équipe du site depuis plus de 20 ans, il a fallu concrètement se mettre à la tâche.

 


Retrouver les archives :


Nous voulions rendre librement disponible à l'écoute l'intégralité de nos productions radiophoniques. Nous nous sommes donc rendu aux archives de RCF Bordeaux qui diffuse nos émissions depuis le 3 décembre 2000.


Pour les plus récentes, nous avons pu récupérer sans problème
Par un autre chemin et Nouveau Testament : questions d'histoire. Mais, pour l'archivage longue durée, les disques durs externes semblent moins fiables que d'autres supports plus anciens... Plusieurs n'ont pas résisté au temps et leurs contenus sont aujourd'hui perdus. Sur l'un d'eux se trouvaient nos émissions les plus anciennes : Vigilance et Itinérance.

Heureusement, pour nos archives personnelles, nous avions gardé des copies de nos enregistrements audios. Sur CD pour l'émission Itinérance mais, au début des années 2000, lorsque nous produisions l'émission Vigilance, nous archivions encore sur cassettes audios. Il a donc fallu les numériser. Et pour cela, retrouver un lecteur cassette. En état de marche. Qui puisse être relié à un ordinateur.


Après quelques semaines de recherche nous avons réussi à nous en faire prêter un (merci Serge Barrets) et nous nous sommes lancés.

274 podcasts Vigilance d'environ 30 minutes chacun sont actuellement disponibles sur notre site. La majorité d'entre eux était archivée sur cassettes. Nous vous laissons faire un calcul approximatif du temps nécessaire pour numériser ces contenus. Un à un. En temps réel.

 

Les aléas de la vie, comme des déménagements successifs, ont fait s'égarer quelques-uns de nos enregistrements. Si jamais vous avez chez vous quelques épisodes manquants, nous sommes preneurs de vos archives !

 

Depuis le lancement officiel du site, nous avons ainsi retrouvé quelques émissions Vigilance manquantes grâce à une auditrice de RCF Bordeaux nous ayant fait don de ses propres archives cassettes, et avons récupéré, à la radio, quelques fichiers numériques d'émissions ayant fait à l'antenne l'objet de rediffusions plus récentes.


Aujourd'hui, notre site affiche quelques 600 podcasts (602) disponibles à l'écoute, et ce fond s'enrichit semaine après semaine au gré de nos nouvelles productions radiophoniques.




 

Transcrire les textes :


L'émission Vigilance a fait l'objet d'une publication par les éditions Bayard sous le titre A l'épreuve des évangiles. Les 3 volumes de ce livre étant aujourd'hui épuisés, seuls quelques exemplaires sont encore trouvables sur des sites de vente en ligne entre particuliers. La maison d'édition ayant rendu les droits à l'auteur Alain Dagron, nous souhaitions en publier le contenu sur notre site.

 

Il a donc fallu retranscrire ces textes de 2 ou 3 pages chacun. Un à un.

Certes à partir de fichiers informatiques (issus d'échanges courriels avec la maison d'édition), mais de fichiers non finalisés, non mis en page et sur lesquels le travail d'un relecteur n'était pas encore passé. Comparer ces épreuves non définitives avec le texte final pour voir quelles phrases avaient finalement été retenues dans la version publiée a-t-il pris plus de temps que de les recopier chacune manuellement ? Peut-être, peut-être pas...

Entre Les articles et A l'épreuve des évangiles, ce sont aujourd'hui quelques 200 textes (197) rendus disponibles à la lecture et au téléchargement.





S'initier à la conception de site internet :


Nos quelques 800 contenus, textes et podcasts, étaient maintenant classés et archivés (sur plusieurs disques durs... !). Il ne restait plus qu'à les mettre en ligne. Plus qu'à …

Après plusieurs dizaines d'heures de tâtonnements hors ligne pour trouver présentations et typographies qui nous semblaient lisibles et fluides, nous avons saisi chaque élément un par un, ajouté quelques photos issues de nos voyages, cherché des correspondances avec d'autres contenus, crée des centaines de liens et lancé notre site le 21 décembre dernier, respectant le calendrier que nous nous étions fixé d'une mise en ligne avant Noël 2022.


Après un mois de tests, de corrections, de
transformations radicales ou plus subtiles, nous avons commencé à diffuser l'information de son lancement en février de cette année.





Mettre à jour et attendre vos retours :

Notre site vient de fêter ses 3 mois d'existence et de nouveaux textes ou podcasts sont mis en ligne chaque semaine. Au delà des ajouts de contenus aux parties existantes du site, de nouvelles sections ont aussi vu le jour, nous les détaillons juste après.


Vos retours d'utilisateurs ont jusqu'ici montré un accueil enthousiaste.

Merci d'avoir pris le temps de nous en faire part, nous les recevons comme récompenses du temps passé à peaufiner le site et encouragements à poursuivre ce travail de lecture du Nouveau Testament.

Peut-être publierons-nous dans notre prochaine infolettre quelques-unes de vos réactions.


Vous pouvez d'ici là continuer à nous faire part de vos remarques et attentes via la page Contact de notre site en cliquant ici :

Contact

Article publié dans l'Infolettre #2 de printemps (juillet 2023)



Site : modes d'usages


Au vu du nombre d'heures d'écoutes ou de lectures proposées sur Lecteurs d'Evangile, une vie suffirait-elle pour en faire le tour ? La question du choix se pose nécessairement.


Plusieurs approches des contenus de notre site sont possibles.

Par exemple, liste non exhaustive :


 

  •    L'approche sérielle :


Nos textes ou podcasts sont, pour la plupart, présentés en séries. Au sein d'un même podcast, plusieurs séries sont disponibles. Par exemple, dans
Nouveau Testament : questions d'histoire, une série correspond à une saison radiophonique, dans Par un autre chemin, à un évangile dans son intégralité, dans Vigilance, à un cycle liturgique de trois ans...


L'approche sérielle consisterait à prendre les épisodes d'une série dans l'ordre, et à les écouter les uns après les autres. A la fin d'une série, on passe à la suivante.


 

  •    L'approche thématique :


Qui est l'apôtre Pierre ? Comment les évangiles parlent-il de la Résurrection ? Que racontent les textes apocryphes ? Quels miracles Jésus a-t-il fait ?...
Pour chacun de nos contenus, une sélection de liens (intitulée
Vous pourriez aussi être intéressé par) renvoie à d'autres contenus sur un thème similaire.


L'approche thématique consisterait à sélectionner ces liens en fonction d'un centre d'intérêt ou d'une recherche à effectuer.


 

  •    L'approche sérendipienne :


La sérendipité, pour résumer d'une formule lapidaire, est l'art de trouver ce qu'on ne cherchait pas. Appliquée à internet, cette notion renvoie au fait de suivre des liens les uns après les autres, de découvrir des contenus successifs, et de loin en loin, trouver un sujet qui nous passionne alors que ce n'était pas du tout l'objet de notre recherche initiale.


L'approche sérendipienne consisterait à se laisser guider par le hasard ou la providence dans le choix de liens à suivre.


 

  •    L'approche sélective :


Que ce soit chaque saison dans cette infolettre ou chaque semaine via la section
Evangile du dimanche de la page d'accueil du site, nous proposons des sélections de textes et podcasts en rapport avec un thème ou un passage évangélique particulier.


L'approche sélective consisterait à cliquer sur les liens de ces sélections pour découvrir les contenus suggérés.


 

  •    La non-approche :


Il est envisageable de fréquenter ponctuellement notre site mais de ne lire ni écouter les contenus proposés.


La non-approche consisterait à ne pas profiter de ces contenus. Précisons que cette approche n'est pas celle que nous préconisons de prime abord...

 


 

Certains vont lire ou écouter nos contenus à leur bureau en prenant des notes en vue d'une étude ou d'une recherche, d'autres, avec les écouteurs de leurs téléphones portables, vont, lors de leurs footings, promenades ou trajets en transports en commun, passer le temps de manière instructive et agréable, d'autres vont écouter nos podcasts via le Bluetooth de leur voiture…


Et vous, de quelle manière fréquentez-v
ous notre site ? Comment vous l'appropriez-vous ? Vous pouvez nous en faire part via la page contact.


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Les thèmes du site :


Articles publiés dans nos infolettres en lien avec les thèmes du site : le Nouveau Testament et ses interprétations



Liste des articles :

Lecture approfondie : crucifixion et mort de Jésus


Existe-t-il une bonne traduction de la Bible ?


Article publié dans l'Infolettre #1 d'hiver (avril 2023)



Lecture approfondie : crucifixion et mort de Jésus


Extrait du livre "4 évangiles pour 1 histoire - Qui dit vrai ?"  de Françoise Ladouès



4 évangiles pour 1 histoire - Qui dit vrai ?, livre de Françoise Ladouès

(Livre disponible à la commande en nous envoyant un message via la page Contact)

Le chapitre 6 du livre de Françoise Ladouès "4 évangiles pour 1 histoire - Qui dit vrai ? " (Ed. Nouvelle Cité, 2021)  propose la lecture des récits évangéliques de la mort de Jésus.


Les extraits des évangiles canoniques concernant cette mort sont présentés en colonnes pour aider le lecteur à comparer le traitement de chaque épisode par les différents rédacteurs.


L’objet du travail est de mettre en lumière comment, à partir de sources sans doute très anciennes relatant le même fait, la mort de Jésus, les auteurs ont construit des textes différents, interprétant chacun l’évènement à partir de son point de vue. Le but ultime est de repérer modestement sur un très court passage, comment la construction de l’histoire se met au service de la recherche d’une vérité toujours à atteindre.

Lire ou télécharger ce texte

Article publié dans l'Infolettre #3 d'automne (octobre 2023)



Existe-t-il une bonne traduction de la Bible ?


Différentes traductions de la Bible

« Tous ces gens qui parlent ne sont-ils pas Galiléens ? Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ? »

(Ac 2, 7-8)



          Nous entendons la Parole de Dieu chacun dans notre langue ; c’est ainsi depuis l’origine. La langue « sacrée » en christianisme, c’est la nôtre ; celle de chacun. Et si nous écoutons la Parole en français du XXIème siècle, nous ne faisons que continuer la tradition des chrétiens.


          Les textes du Nouveau Testament nous sont parvenus en grec, langue déjà répandue dans l’Empire romain au début de notre ère depuis deux siècles environ. C’est la langue du commerce et des affaires, mais aussi des intellectuels. La langue grecque d’ailleurs, en se répandant, évolue et se diversifie. Elle adopte des tournures différentes selon les espaces géographiques, sous l’influence des langues locales qui demeurent souvent importantes au moins pour le langage parlé. Au 1er siècle, en Palestine, à l’époque de Jésus, la langue locale reste l’araméen. Même si dans les villes et parfois jusque dans les campagnes les marchands ont introduit le grec, les premiers disciples de Jésus et Jésus lui-même parlaient araméen. La première expression de la foi pascale s’est donc réalisée dans cette langue. Les traditions évangéliques : récits de la Passion, mémorial du dernier repas, paraboles et récits de guérisons ont dû au tout début se propager en araméen, mais elles ont sans doute été presque immédiatement transmises en grec. D’ailleurs, malgré les recherches, aucun texte en araméen n’a été retrouvé jusqu’à aujourd’hui. Ainsi le texte du Nouveau Testament est-il déjà une traduction, par les différents rédacteurs, des témoignages originaux concernant Jésus de Nazareth. Il fallait que la Parole de Dieu soit connue de tous, de chacun « dans sa langue maternelle » nous dit Luc dans les Actes des Apôtres (Ac 2, 1-8). La traduction est donc constitutive de la foi chrétienne, de son universalisme, elle doit nous garder de la tentation d’une lecture littéraliste, fondamentaliste. La lettre nous échappe ; elle est faite pour être traduite, transposée ; on ne peut pas s’y attacher ; c’est l’Esprit qui souffle. Il faut toujours traduire et donc interpréter.



          Les traductions que nous lisons en français sont donc elles-mêmes déjà des interprétations. Pour nous autres lecteurs il est donc capital à la fois de travailler sur la traduction la plus proche possible de l’original, celle qui nous permettra d’entendre au plus près la Parole, mais en même temps de ne pas rechercher un texte originel, utopique, qui n’existe pas, et qui nous dispenserait de notre travail d’interprétation.


          Il existe beaucoup de traductions de la Bible en français, présentant chacune des intérêts et des inconvénients.

        Certaines ont un projet précis par rapport au lecteur. On dit que ce sont des traductions « fonctionnelles ». Par exemple la traduction liturgique (éditée par Salvator) est destinée à être proclamée au cours des célébrations. Elle cherche à employer un vocabulaire correct et compréhensible par tous. Destinée à la proclamation, elle doit maintenir un style dynamique et éviter les dissonances, les juxtapositions de mots désagréables à l’oreille. La Bible en français courant (éditée par la Société Biblique Française) vise un large public, souvent des jeunes ; elle emploie un vocabulaire actuel et accessible. La Nouvelle Traduction de la Bible (éditée par Bayard) tente d’allier rigueur et sens esthétique. Chaque livre a été rédigé conjointement par un exégète et un écrivain. Ces traductions ne sont donc pas d’abord érudites : elles ont pour but de permettre à la Parole de circuler. Ce qui est sans nul doute la mission essentielle d’une traduction !

         Il existe aussi d’autres traductions, plus « formelles ». Elles essaient d’aller au plus près du texte en faisant ressortir ses difficultés, ses ambiguïtés, ses sous-entendus, ses jeux de mots... Ce qui est quasi impossible ! Ces traductions sont destinées à ceux qui veulent étudier le texte biblique, en faire un objet de travail. La Bible de Jérusalem (BJ) (éditée au Cerf) a été la première Bible traduite en français par les Dominicains de l’École Biblique et Archéologique de Jérusalem. La Traduction Œcuménique de la Bible (TOB) a le mérite et l’originalité d’être un texte élaboré par des chrétiens de différentes confessions. La Bible d’Osty (Le Seuil) -que nous utilisons pour l’émission « Par un autre chemin »1- ou encore la Nouvelle Bible de Segond, traduction protestante du XIXème siècle largement révisée, sont aussi excellentes. Ces traductions présentent l’avantage de fournir aux lecteurs beaucoup de notes : elles leur permettent de repérer les difficultés du texte et parfois, quand les auteurs estiment que c’est nécessaire, de le situer dans son contexte. Ces traductions, même les plus savantes, présentent des différences notables entre elles, différences dues à la sensibilité des traducteurs, sensibilité littéraire, linguistique, mais aussi sensibilité religieuse, liée à la foi des diverses communautés.



          Voici, pour donner un exemple précis, une question de vocabulaire (il y en a de multiples dans la Bible !) à laquelle tous les traducteurs sont confrontés et par voie de conséquence, tous les lecteurs de traductions.

         Le mot μετάνοια (métanoia) est employé vingt-deux fois dans le Nouveau Testament. Jusqu'à une époque récente, toutes nos Bibles traduisaient ce mot par « repentance » ou « repentir ». Actuellement, certains traducteurs ont évolué par rapport à cette habitude. En Mc 1, 4, nous trouvons dans la BJ : « Jean le Baptiste fut dans le désert, proclamant un baptême de repentir pour la rémission des péchés ». Osty propose exactement la même traduction tandis que la TOB écrit : « Proclamant un baptême de conversion en vue du pardon des péchés ». La traduction liturgique propose aussi : « un baptême de conversion ». Quant à la Nouvelle Traduction de la Bible de Bayard elle nous dit : « Il proclamait que par cette immersion on était retourné, libéré de ses fautes ». Nous voyons que la Bible de Bayard relie par une coordination le retournement (ou le repentir) et la faute (le péché). Étymologiquement, μέτανοια (métanoia) renvoie plutôt à un changement de mentalité puisque le mot est composé de νοέω (noeô) : penser, réfléchir et μετα (méta) : après. Il semble bien que le repentir ne dise pas tout de ce qui se trouve dans le verbe ; pour autant ce sens de repentir se conçoit bien dans le contexte puisqu’il s’agit de pardon des péchés. Alors que faire ? Bayard donne une explication qui semble bien nuancée mais se détache du texte originel ; BJ et Osty insistent sur la traditionnelle option du repentir qui va bien dans le contexte mais ne dit pas toute la richesse du mot. La solution « conversion » est-elle meilleure ? Probablement, mais elle ne met pas en valeur la question du péché qui pourtant était réelle pour les chrétiens à la lecture de l’épisode du baptême de Jésus : comment aurait-il eu besoin d’un baptême destiné aux pécheurs ? Il faut savoir d’ailleurs qu’il y a un autre mot grec, ἐπιστροφή (épistrophè), pour dire « conversion » : sans doute donc y avait-il une nuance. Celle que nous imaginons percevoir est-elle la bonne ? Vingt siècles nous séparent de l’écriture de ce verset... Et il serait intéressant de travailler le mot μετάνοια (métanoia) dans les vingt-et-une autres occurrences du Nouveau Testament. Il n’y a donc pas de solution parfaite, mais un intérêt toujours renouvelé pour entendre le plus fidèlement possible la Parole de Dieu.



          Un dernier mot : n’oublions pas que nous n’avons aucun manuscrit original des textes du Nouveau Testament, pas plus que des autres écrits de l’Antiquité. Ils nous sont parvenus par l’intermédiaire de très nombreux manuscrits copiés au cours des siècles jusqu’au moment où l’imprimerie a commencé à fixer le texte : la première édition imprimée du Nouveau Testament est celle d’Érasme en 1516. Les manuscrits étaient toujours recopiés à la main, ce qui explique les innombrables différences de détails entre eux, dues à des erreurs volontaires ou non des copistes. Il est donc nécessaire d’établir un texte, c’est-à-dire de restituer sa forme littérale au plus près possible de l’original. Aujourd’hui les spécialistes du texte biblique, protestants et catholiques, se sont entendus sur un texte « standard », qui permet à tout le monde de lire le même texte du Nouveau Testament, mais qui ne doit pas nous faire oublier que la matérialité du texte ne doit pas être sacralisée et qu’elle est toujours susceptible d’évoluer avec de nouvelles recherches. Alors tout le texte, rien que le texte, mais pas d’idolâtrie de la lettre du texte...




  1   Nous avons choisi la Bible d’Osty pour sa langue claire. Cependant elle n’est pas plus parfaite que les autres et d’ailleurs nous exprimons parfois, dans nos podcasts, des critiques sur certains de ses choix de traduction.

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